L’exemple de Clotilde permet d’aborder ce qu’est la motivation et la différence entre la volonté et la motivation. La volonté est un processus « général ». La « motivation » est destinée à atteindre un ou des objectifs particuliers. Clotilde dans l’exemple que j’ai pris considère qu’elle na pas de volonté alors qu’elle fait plein de choses et ne s’écoute jamais. Elle considère ne pas avoir de volonté car elle craque sur les aliments ou n’arrive pas « à faire régime ».
Le problème de Clotilde n’est pas la volonté mais la motivation à changer. La motivation c’est ce qui va nous permettre d’agir pour changer, pour atteindre un objectif. Cette motivation a été bien décrite par les psychologues Prochaska et Di Clemente.
Les différents stades de la boucle du changement
La pré contemplation : on n’est pas conscient qu’il faudrait changer. A ce stade, on n’est pas encore dans le cycle du changement. C’est parfois l’entourage ou le médecin qui pense que l’on doit changer alors que l’on n’en ressent ni l’envie, ni le besoin.
La contemplation : cette phase correspond en quelque sorte au « Il faudrait que je m’y mette… ». Il y a un certain désir de changer mais la mise en application pratique n’y est pas encore… Quoi faire ? Pourquoi le faire ? Pour qui le faire ? Ai-je la force de faire ?
La préparation : on est décidé de changer et on se demande ce que l’on va mettre en place et comment le mettre en place. On réfléchit au plan d’action et à la façon de faire…
L’action : c’est la mise en place de ce que l’on a décidé de faire. Cette mise en place donne des résultats. En ce qui concerne les résultats, attention à ne pas tout focaliser sur la perte de poids surtout sur l’espoir de pertes de poids rapides qui pourraient vite devenir démotivante. Observez vos réussites, ce que vous apprenez sur vous-même…
Le maintien : c’est la phase où l’on a atteint son ou ses objectifs. On cherche à garder le résultat. En matière de poids, c’est la sacrosainte phase dite de « stabilisation ».
La rechute : elle fait partie du cycle du changement. Cela peut paraître paradoxal mais c’est une réalité. Les origines de la rechute sont nombreuses : on pense que tout est gagné et on relâche la pression (« chasser le naturel, il revient au galop »), on a été trop restrictif et on craque en arrêtant tout, on traverse un moment difficile et la motivation diminue… Le point important est d’accepter de baisser les voiles… et de ne pas entrer dans une loi de tout ou rien. Ce n’est pas parce qu’on baisse les voiles, qu’on en oublie l’objectif que l’on veut atteindre.
Comment accroître la motivation ?
Se situer dans cette boucle du changement est un élément important dans une conduite de changement. Si vous êtes en phase de contemplation, il vous sera difficile d’agir. A ce stade, il importe de définir vos objectifs pour faire naître votre désir de changer et entrer en phase de préparation puis d’action.
L’action doit aussi être adapté à l’énergie que l’on peut mettre en place dans le système. Si je n’ai pas une motivation énorme, je peux commencer à mettre en place un premier petit changement.
Pour accroître ma motivation, je peux aussi segmenter mes objectifs. Comme le dit le proverbe : « Qui trop embrasse, mal étreint »… Si mon objectif est trop ambitieux, je peux me sentir dépassé par la tache. Segmenter l’objectif permet alors de se fixer pleins de petits objectifs intermédiaires.
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